On en parle en ville

Que l'on veuille ou non, il est bien difficile de remplacer la SNCF en ce qui concerne le transport ferroviaire; en effet comme vous avez été mis au courant dans nos différents billets, c'est une société coopérative qui a décidé d'exploiter la ligne Bordeaux-Lyon, ligne abandonnée par la société nationale depuis de nombreuses années. Mais c'est avec un déficit de 4,3 millions d'euros, que Railcoop se trouve au bord de la cessation de paiement. En clair c'est un important besoin de trésorerie, que la coopérative a besoin en urgence, 100 OOO euros d'ici le 30 juin, 300 000 avant le 31 juillet et 500 000 avant le 30 septembre; ces sommes importantes sont nécessaires pour payer les salaires du personnel et régler les fournisseurs; c'est une somme de 2,8 millions que la coopérative aura besoin pour embaucher du personnel et le former afin d'exploiter cette ligne qu'elle désire relancer.

C'est le 14 août 1784, qu'un acte notarié retrace une convention entre les riverains et Guillaume Pinson qui est d'accord pour creusé un puits dans son terrain, situé au coeur du bourg et en contrebas de la route de l'église; cet ouvrage sera voûté, en pierre avec une porte, ainsi qu'une poulie pour y puiser l'eau. Avec l'âge le puits s'est sérieusement dégradé, et quelques travaux ont été nécessaires. C'est grâce aux bénévoles de l'Association pour la sauvegarde du patrimoine d'Arveyres, que le puits a retrouvé sa forme particulière, avec son bâti en pierre et sa couverture originale. Ce lieu est devenu un endroit ombragé où les habitants auront plaisir à se retrouver. Le dimanche 11 juin 2023, les élus et les membres de l'ASPA, ainsi qu'un grand nombre d'Arveyrais ont inauguré solennellement le puits Pinson réhabilité. 

C'est sur une portion de la route départementale 670 en direction de Castillon-la-Bataille que l'entreprise routière Colas, spécialiste en la maière, vient d'expérimenter un nouvel enrobé; tout d'abord, qu'est-ce qu'un enrobé? C'est un matériau composé d'agrégats de différentes granulométries et de bitume pur; au point de vue fabrication, c'est dans une centrale d'enrobé que cet ensemble est chauffé à haute température, malaxé et déversé dans des camions qui le transporte vers le chantier d'épandage; dans le cas présent, c'est le laboratoire de l'entreprise Colas qui a crée la texture de ce matériau. Pour en revenir au chantier concerné, l'enrobé mis en oeuvre est une expérimentation qui est destiné à tester le comportement de ce béton bitumineux. C'est un enrobé bas carbone bio-sourcé qui en plus de l'apport de 20% de matériau recyclés et d'une température tiède à l'application, le liant utilisé à la fabrication se compose non seulement d'un bitume pur, mais on y ajoute un bio-additif d'origine végétale qui est issu de la sylviculture, en l'occurrence des déchets de papeterie, le but étant d'aller vers une empreinte carbone nulle. Ce substitut biosourcé permet de réduire l'empreinte carbone d'au moins 30% par rapport à de l'enrobé au bitume traditionnel, tout en conservant les mêmes performances techniques; étant étalé tiède, il présente moins d'inconvénients potentiels pour la santé du personnel , mais également en ce qui concerne la chaleur et ses émanations. En pratique, sur les 1100 tonnes de bitume employées, 500 ont étaient fabriquées avec le liant bio-sourcé; Au point de vue épandage sur la chaussée, une partie l'a été avec ce nouveau procédé, l'autre en enrobé classique pour comparaison. En ce qui concerne la mise en oeuvre, ce chantier a été réalisé sur une route droite, afin de comparer les comportements respectifs des deux matériaux dans les meilleures conditions possibles. Ce type de matériaux sera étudié pendant cinq ans, temps nécessaire requis pour obtenir des résultats fiables. Cette technique innovante déposée porte le nom de Vegeroad.

Entre 20 000 et 25 000 personnes sont attendues le long du parcours du Tour dans la Bastide le 8 juillet de cette année; c'est la 8ème étape entre Libourne et Limoges qui passera par Pomerol, Abzac, Coutras et Les Eglisottes-et-Chalaures. Ce sera une véritable carte postale du Libournais et une formidable fête populaire; mais aussi beaucoup de contraintes coté mobilités et stationnement. Un bureau d'information est ouvert au rez-de-chaussée de la mairie de Libourne, pour tenir au courant la population des informations pratiques qu'il est indispensable de connaitre à l'occasion de ce grand mouvement de foule. En ce qui concerne le détail et les horaires du parcours, le départ réel de cette étape aura lieu au lieu-dit Patache à Pomerol; quant au départ fictif, il s'élancera de la rue Thiers à 12h30, il passera par la place Abel-Surchamps, la rue Victor-Hugo, sur les quais et l'avenue Foch; pendant 4,8kms à l'intérieur de la Bastide tous les coureurs rouleront derrière une voiture à 20kms/heure; le caravane publicitaire partira vers 10h30 en suivant le même tracé. Ce sera ensuite la traversée d'Abzac, puis de Coutras où la caravane remontera le centre-ville, puis Laubardemont par la rue Brossolette, la rue Gambetta, avant de se diriger vers les villages des Peintures et les Eglisottes. Quant aux animations, à Libourne ce sera sur les quais l'installation d'un marché gourmand, un grand nombre d'animations et un écran géant pour permettre au public de suivre cette étape. Toutes ces villes et villages profiteront de ce passage pour enrichir cette grande fête populaire, bien au-delà du coté sportif.

C'est un grand chantier de modernisation qui a débuté en janvier 2022 et qui aura couté 4 millions d'euros en dehors des subventions, un des grands projets de Philippe Buisson, le maire de Libourne. Pour une inauguration d'une grande simplicité et sans protocole, ce sont 250 personnes environ qui ce sont retrouvées dans une ambiance bon-enfant. Une aire de jeu a été installée pour les enfants de tout âge; quant aux habitants, ils semblent satisfaits des installations avec de nouveaux espaces verts, encore un peu de béton, mais il était difficile de faire uniquement dans la verdure; sur les 36 arbres qui étaient en place au début du chantier, seuls 6 ont été coupés car ils étaient malades depuis longtemps; en revanche 53 arbres ont été plantés dont 3 iconiques, un pin maritime, un séquoia et un laricio. Sur place les musiciens du conservatoire de musique de Libourne ont offert un concert de musique classique et de musique actuelle. Suite à cette discrète inauguration désirée par le maire, il semble que ce nouvel espace devienne un endroit de convivialité pour se retrouver en famille ou entre amis.

Au départ du port de Libourne, c'est parti pour les croisières sur la Dordogne. L'Office de Tourisme du Libournais offre 3 types de sorties pour la nouvelle saison estivale; tout d'abord une croisière commentée avec guide-conférencier pour découvrir la Dordogne, son histoire et ses secrets; une croisières-apéritive en soirée avec sa famille ou des amis pour passer un moment de détente et de convivialité autour d'un panier apéritif à déguster, enfin la croisière-pique-nique, le dimanche on apporte son repas composé de marchandises achetées sur le marché de Libourne. Toutes ces croisières-promenades sur la Dordogne durent 2 heures aller-retour jusqu'au château de Vayres; ces promenades permettent de découvrir le Libournais autrement, de profiter du plaisir de la navigation et de prendre l'apéritif au fil de l'eau. Sont prévues également 4 croisières à la journée entre Libourne et Bourg sur Gironde aller-retour avec une dégustation de produits des producteurs locaux. Pour d'autres événements, anniversaire, mariage et fêtes diverses, il est possible également de privatiser le bateau. Tous les renseignements concernant ces types de croisières sont à votre disposition à l'Office de Tourisme, place Abel-Surchamps à Libourne; nous vous souhaitons d'agréables voyages en Libournais.

A l'heure actuelle, il n'y a plus de pont entre l'avenue Clémenceau et l'avenue Europe Jean-Monnet; en effet il y a déjà quelques jours que le pont Beauséjour a débuté ses travaux de déconstruction et que se poursuit le remplacement  de cet ouvrage. L'exécution  de ce chantier a été finalisé de la façon suivante: découpe et enlèvement de la charpente métallique construite en 1885 qui surplombe la ligne ferroviaire reliant Paris à Bordeaux. Cette opération a nécessité l'interruption totale de la circulation pendant le week-end de l'Ascension, avec un matériel de levage très lourd. La construction du futur pont sera réalisé sur place avant d'être "poussé" au-dessus des voies ferroviaires. Ce sera un pont beaucoup plus lourd que le précédent qui sera de 150 tonnes contre 33,500 tonnes pour l'ouvrage actuel. Vont s'ensuivre les aménagements de surface à compter du mois de septembre de cette année 2023.

L'ensemble choral de Libourne et l'association "A portée de voix" se sont lancés dans une nouvelle aventure; en effet autour de la thématique de l'eau, un nouveau concert "ça coule de source" est construit comme du théâtre musical en plusieurs tableaux, "l'eau sacrée", "récits", "les porteurs d'eau", "évasion" et "gaspillage". Ce spectacle est un mélange de choeur, conteur, solistes, danseuse et plasticienne; l'importance de l'eau et la fragilité des ressources naturelles est la question qui est posée; ce projet artistique pose un regard poétique sur l'eau, l'élément le plus quotidien et le plus précieux de nos jours. C'est un très beau concert qui aura lieu le vendredi 26 mai à 20 h 30 dans la salle du manège à l'ESOG et qui compte attiré un énorme public.

Ce billet représente les unes des journaux et du magazine dans lesquels sont extraits ou réécrits la plupart des billets de ce blog, le journal Sud-Ouest, édition Libournais/Blayais, le journal le Résistant, hebdo de la région libournaise et le Mag, édité tous les samedis.

photo en cours d'incustration

C'est un nouvel équipement d'imagerie que vient de se doter le centre hospitalier; un investissement qui répond au besoin du territoire; un espace dédié à cette spécialité de la radiologie qui permet de diagnostiquer ou de traiter certaines infections. C'est le docteur Alexis Coussy qui est chargé de réaliser cette nouvelle intervention; il sera rejoint par deux autres radiologues interventionnels. Dans le passé l'établissement était contraint de transférer de nombreux patients dans une structure bordelaise pour effectuer cette opération radiologique. Seront traités des opérations sous échographie, des biopties, les vaisseaux sanguins bouchés, les anévrismes, les thromboses et même les fractures en mettant du ciment dans les os. Pourront être également traitées d'autres pathologies comme le cancer du foie par la radiofréquence. C'est un équipement ultramoderne qui comporte une table qui pivote de 360 degrés en quelques secondes pour des examens à la verticale, à l'horizontale ou en diagonale; l'analyse avec vue en direct projette sur trois écrans avec la vue 3D de type Scan. En ce qui concerne la réalisation de cet examen, le patient est installé dans une salle d'accueil avec un plafond imprégné d'un ciel bleu avec des fleurs qui rappellent l'extérieur; le cheminement du patient répond aux normes d'hygiène obligatoires pour une manipulation avec pression grandissante jusqu'à la salle de radiologie. Cet investissement permettra d'améliorer la qualité de prise en charge sur le Libournais avec les hôpitaux de Blaye et de Saintte-Foy-la-Grande; un exemple de mutualisation des compétences.

Dimanche dernier la gabarre "Elina 2" est venue à Libourne; c'est ce qui a donné lieu à de grandes fêtes sur les quais de la Dordogne. Coté restauration la brasserie libournaise des 3 Drôles a fait le plein, également la roulotte Rouge-framboise qui de son côté a régalé les bouches sucrées; les rouleurs de barriques de Saint-Emilion étaient de la fête, le tout entrecoupé de concerts avec Ukulele rebel sun song qui a animé tout cette foule; les 400 assiettes de sardinade qui étaient réservées depuis plusieurs jours ont disparues très rapidement, ainsi que les huitres et le pâté proposées sur place qui ont disparue en un rien de temps. Sous les applaudissements, c'est une foule importante qui était au rendez-vous de cette première animation des quais réservée à l'arrivée de la gabarre "Elina 2; partie le 8 avril d'Argentat-sur-Dordogne, l'embarcation corrézienne a parcouru 350 kms jusqu'à son arrivée sur les quais de Libourne; à son bord un tonneau était frappé au fer rouge à chaque escale. Dans la cadre de l'Odyssée Dordhonha, l'arrivée de la gabarre a une fois de plus fait des quais de la bastide un centre important des animations libournaises.

Les beaux jours arrivent, à la Commanderie des Templiers c'est le traditionnel vide-greniers et troc-plantes. Entre les mois d'avril et d'octobre, les visites et les expositions sont organisés par des bénévoles de l'association les seconds samedis du mois à partir de 14 heures afin de découvrir l'histoire de ce site emblématique de la vie des templiers. C'est grâce à la Fondation du Patrimoine, de la commune, du département et de la Région que des travaux de restauration  et de sécurisation vont être lancés; un chantier d'insertion, l'association Adichats, spécialisée dans la conservation du patrimoine, va permettre la consolidation de certains bâtiments du site; Une seconde intervention consistera dans la dévégétalisation de la maison annexe; à l'heure actuelle l'avenir du site est étudié de très près par un comité de pilotage, afin que la Commanderie devienne un lieu de référence en matière templière, un véritable outil pédagogique pour les écoles, un endroit de culture et d'histoire.

La municipalité de Libourne a reçu 87 propositions de projets dans le cadre du budget participatif destiné à faire émerger des projets citoyens. Chaque projet doit entrer dans le cadre des compétences de la ville et surtout présenter un intérêt général et respecter les principes d'égalité et de laïcité. Certains projets relèvent de l'investissement, d'autres du fonctionnement; certains posaient certaine question, comme l'aménagement des quais pour accueillir des bouquinistes....Après une étude sérieuse, c'est une vingtaine de projets qui restent en course et qui doivent être mise au vote par les Libournais; ceux qui restent en course sont les suivants: un circuit pédestre dans Libourne, des jardins partagés, des broyeurs à végétaux partagés, des casiers dans les écoles, des consignes sécurisées au lac des Dagueys, des plantations d'arbres en ville, des frigos solidaires, des kits de nettoyage, un barbecue connecté, des boites à livres, des nouvelles toilettes publiques, un stand de café mobile pour les associations, de nouvelles installations sportives sur les quais, des espaces de restauration pour les lycéens, du matériel pour cinéma de plein air, des supports d'exposition éphémères, un terrain de pétanque à la Petite ferme, un habillage de transformateur, et même un bus pour lutter contre la fracture numérique. Le vote aura lieu par mail, sur le site ou avec un bulletin papier, surtout être Libournais et ne voter qu'une seule fois.

C'est entre les 18ème et 19ème siècle que la Dordogne fut un axe commercial très important; lorsque le niveau de l'eau était  assez haut pour une bonne navigation un très grand nombre de bateaux descendaient la rivière chargés de bois pour la fabrication des tonneaux et de piquets de vigne depuis les terres corréziennes vers les vignobles bordelais. La route puis l'arrivée du chemin de fer vers la fin du 19ème siècle a peu à peu éteint ce trafic fluvial. Pour faire revivre ce patrimoine des gens de la rivière organisent l'Odysée Dordonha, une descente de la rivière entre Argentat sur Dordogne et Libourne. Ce sera sur "Elina II" un "courpet" de Haute-Dordogne construit sur des modèles d'époque par le charpentier Max Maïla. Cette embarcation sera conduite à la rame par l'ensemble des membres de la Confrérie des gabariers. Pour cette occasion le bateau sera chargé de tonneaux de vin, du bois de châtaigner et des noix. A Libourne, il transbordera sa cargaison sur une "lougre", un voilier traditionnel de l'Atlantique qui filera vers Vannes, ville où sera présenter l'Odysée-Dordonha pour la Semaine du golfe du Morbihan entre les 15 et 21 mai.

En provenance de Bergerac, la gabarre accostera à Pessac-sur-Dordogne, Castillon-la-Bataille, Branne et enfin Libourne. Comme festivités, la Ville de Libourne organise une Fête du port, qui débutera par des visites gratuites du voilier Corentin, un caboteur utilisé pour le transport des marchandises sur les côtes bretonnes au 19ème siècle; s'en suivra une animation par les rouleurs de barriques de Lussac, des démonstrations par la Jurade de Saint-Emilion, ainsi que la Confrérie de la Lamproie qui défilera en procession; une sardinade permettra de se restaurer à la brasserie bio et libournaise Les 3 Drôles; à cette occasion Uku Rebel Sun Song donnera un concert. Pour le territoire, l'aventure se terminera par le rachat de la gabarre qui sera utilisée pour des animations durant l'été dans différentes communes du Libournais.

Des anciens locaux de l'hôpital il ne restera plus que l'aile Robert-Boulin et le noyau central de l'établissement ; l'aile sud a été déconstruite par niveau avec de certaines précautions pour ne pas contaminer avec les poussières les autres locaux en activité . Interviendra ensuite la démolition de l'aile ouest qui libérera un certain nombre de terrains qui devraient accueillir le nouveau bâtiment des urgences, le flux important ayant entrainé Libourne a devenir le premier site d'accueil des urgences de toute la Gironde. Coté technique, la déconstruction par "grattage", étage par étage, à l'aide d'une pelle mécanique muni d'un système d'arrosage en bout de godet.a été indispensable pour limiter les possibles contaminations de poussières. Le bâtiment ouest aura également disparu du paysage local à la fin du mois d'avril. D'autres projets sont également à l'étude, comme la création d'une unité de soins palliatifs, c'est ce qui manque au territoire libournais. Un important chantier se présente à nouveau à l'intérieur de cet site.

Interdit aux véhicules de plus de 3,5 tonnes, ce chantier était de plus en plus urgent; la reconstruction du pont routier de Beauséjour, qui enjambe la voie ferrée Paris-Bordeaux, est enfin devenue une réalité concrète, elle aura quelques conséquences sur la vie quotidienne des Libournais. Au programme, les caténaires qui étaient suspendus à l'ouvrage ont été accrochés à des poteaux métalliques, les travaux de déconstruction de l'ouvrage qui supposent le maintien de la circulation de la ligne Paris-Bordeaux comprend le grattage du revêtement pour mettre à nu l'ouvrage, ensuite ce sera le grattage du béton qui constitue le tablier actuel, puis suivra la dépose de certains éléments, c'est alors que débutera la déconstruction de l'ouvrage datant de 1885 avec la dépose du tablier. Dès que tous ces éléments auront été enlevés, débutera un travail sur les culées de part et d'autre de la voie, les rampants seront revus car le nouvel ouvrage sera un peu  plus haut que l'actuel. C'est au mois d'octobre de cette année que sera mis en place l'ouvrage neuf, notamment le tablier qui sera préconstruit; les hourdis seront alors réalisés; l'ouvrage est mixte béton et acier, les charpentes et les supports de caténaire sont en acier corten, c'est à dire en alliage renforcé à la patine déjà oxydée, ce qui le rendra plus résistant à la corrosion. Ce sera entre novembre 2023 et février 2024 que  seront mis en place toutes les finitions, c'est à dire les réseaux divers et le revêtement bitumineux de la chaussée, également une piste cyclable et des trottoirs sécurisés seront aménagés. Le pont doit être ouvert à la circulation le 23 février 2024, nous précise le service technique de la ville de Libourne.

Il faut rouvrir le débat du contournement de Bordeaux par l'est pour désengorger la rocade bordelaise et libérer les territoires périphériques; C'est un ancien dossier que pensent remettre au gout du jour la Président de Bordeaux-Métropole et le maire de Libourne; en effet les maires de certaines villes moyennes comme Bergerac, Angoulême, Périgueux, Brive, Tulle, Marmande et Agen se sont réunies à l'invitation du maire de Libourne pour partager ce constat sur l'empêchement de développement de leurs territoires. Ils décident de soutenir ce combat qui n'est pas d'arrière-garde, tout en donnant quelques chiffres, en effet tous les jours ce sont 140 000 véhicules qui circulent sur la rocade, 19 000 poids lourds qui prennent chacun la place de 3 voitures, 134 000 véhicules franchissent par jour la pont François-Mitterrand et parmi eux 16% de camions n'ont aucun intérêt à passer par là. Le Président de Bordeaux-Métropole souligne que l'impact est économique, social, environnemental, avec une certaine tension pour les usagers. C'est pour toutes ces raisons qu'il préconise l'hypothèse du passage par l'est par plusieurs barreaux routiers qui viendraient se raccrocher à des autoroutes comme l'A62, l'A65 et l'A89 qui ne sont jamais surchargées. Il y a une volonté de tous ces maires à confirmer la réouverture de ce débat; c'est une affaire à prendre très au sérieux que nous suivront régulièrement.

Lors d'un voyage en Grèce, la plasticienne Claire Forgeot, originaire de Bayonne a découvert un paysage de désolation dans une forêt calcinée; cette vision l'a bouleversée; un véritable choc fondateur dans l'opposition entre la couleur et le noir de la calcination. En effet, celle qui en 2007 avait repeint en couleurs vives les roches de la digue de la plage des Sables d'Or à Anglet, réalise Les Jardins consumés, un ouvrage dense et cohérent mis en valeur dans les locaux de la galerie Pustetto rue Thiers à Libourne; c'est un travail de plus de dix années sur cette opposition entre la couleur et le noir de calcination, exprimant le cycle de la vie. Coté pictural, ses compositions interrogent les limites de l'abstraction, travail à l'acrylique et à la craie noire, avant de se réapproprier le réel. Elle expérimente la scarification de l'ouvrage au pyrograveur sur une toile tendue de plusieurs couches de papier thaïlandais élaboré à partir d'écorce de mûrier. Ces toiles expriment la désolation de la forêt calcinée au centre de laquelle la vie tente de reprendre ses droits. Le pyrograveur qu'elle utilise joue sur la texture, il crée des scarifications et des trous minuscules selon la pression appliquée; la brûlure exprimant des vides et des pleins, perspective et éclairages, la composition se teintant de sépia. Une toile de Claire Forgeot coute entre 400 et 12 000 euros environ. L'exposition Claire Forgeot, les Jardins consumés est visible à la galerie Laurence Pustetto, 83 rue Thiers à Libourne

Dans un certain nombre de billets, nous avons eu l'occasion de parler de Railcoop, une coopérative ferroviaire qui va lancer son premier train de voyageurs entre Bordeaux et Lyon à l'été 2024 . Railcoop est une démocratie active et positive qui groupe 14 000 sociétaires qui représentent 80% du capital, les collectivités 14%, les personnes morales 5% et les salariés 1%. La mise en route se fera avec les fonds propres de Railcoop en ce qui concerne les investissements nécess;aires à l'achat d'une seconde rame qui remplacera la première dès que celle-ci sera en maintenance; 9 personnes devraient être recrutées en octobre prochain pour assurer le service et les billets qui seront achetés à bord du train. Peut être ce ne sera pas très écologique, mais la motrice fonctionnera au diesel, la ligne n'étant pas électrifiée, A l'heure actuelle l'activité de la coopérative est le fret lancé en mai 2022. Coté finances, le chiffra d'affaire de l'année s'établit à 120 000 euros, chiffre très en dessous des prévisions, car il se limite à l'heure actuelle à du transport hebdomadaire de bois entre Capdenac dans l'Aveyron et Saint-Gaudens en Haute-Garonne . L'objectif 2023 est chiffré à 2,3 millions d'euros avec un résultat négatif, nous a précisé le directeur général de cette coopérative; tant que les sociétaires suivent il n'y a pas de souci à se faire. Un mot sur la direction de Railcoop, Philippe Bourgignon est le PDG, Nicolas Debaisieux, le directeur général et la directrice générale déléguée Alexendra Debaisieux. Railcoop circulera sur la ligne qui passera de Bordeaux, Libourne, PérigueuxThiviers, Limoges, Saint-Sulpice-Laurière, Guéret, Montluçon, Gannat, Saint-Germain des Fossés, Roanne, Lyon Part-Dieu et Lyon Perrache.

Depuis des années c'est un véritable suspens, qui va payer la reconstruction du pont Beauséjour; une solution a enfin été trouvé entre la SNCF et la Ville de Libourne. Annoncé de longue date, le chantier a enfin débuté le lundi 13 mars 2023, ce qui entraine la fermeture de l'avenue Georges-Clémenceau et ceci jusqu'à la fin du mois de février 2024, les automobilistes devront empruntés le pont de la D910 qui surplombe les vignobles Fayat pour contourner le chantier, ou privilégier l'avenue Foch. Les travaux de déconstruction du pont sont en cours depuis le début du mois de mars et dureront jusqu'en juin; deux opérations spéciales se dérouleront du 6 au 8 mai pour l'allégement de l'ancien ouvrage, une seconde du 18 au 22 mai pour sa déconstruction, ce qui provoquera une interruption de la circulation ferroviaire plusieurs heures en continu; les travaux de construction du nouveau pont se dérouleront entre le mois de juillet 2023 et février 2024.